COVID 19 N’oubliez pas la vaccination des enfants
Même en temps de confinement, les bébés doivent être vaccinés.
« Ces vaccinations s’inscrivent dans le suivi normal des nourrissons et tout retard les exposerait à de graves conséquences pour leur santé », assure la Haute Autorité de Santé.
Les pédiatres demandent aux parents de ne pas repousser la vaccination de leurs enfants de moins de deux ans malgré l’épidémie de Covid-19, et ce afin d’éviter la recrudescence de dangereuses maladies infectieuses à la sortie du confinement.
En France, 11 vaccins sont obligatoires et protègent la population de maladies infectieuses potentiellement graves telles que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite ou la rougeole.
Dans le contexte épidémique actuel, les parents et leurs enfants désertent les cabinets de pédiatrie. Si la plupart des visites médicales peut en effet être reportée ou réalisée à distance, ce n’est cependant pas le cas des consultations de vaccination.
Dans un communiqué publié le 25 mars 2020, les syndicats de pédiatres rappellent que les consultations de vaccination font partie des consultations « urgentes » autorisées par les autorités de santé.
Afin de dissiper les craintes d’infections iatrogènes qui pourraient éventuellement survenir au cabinet, les pédiatres soulignent que les médecins libéraux ont pris des dispositions visant à éviter que leurs patients croisent dans leur structure un nombre important de malades présentant des symptômes de Covid-19. Retarder la vaccination des enfants de moins de deux ans pourrait par ailleurs provoquer la recrudescence de dangereuses maladies infectieuses, soulignent ces professionnels de santé.
Les consultations de vaccination font partie des prises en charge urgentes autorisées pendant le confinement.
Vaccination et épidémie de COVID19 : que faut-il faire ?
Les vaccinations obligatoires des jeunes enfants de moins de deux ans doivent absolument être poursuivies en suivant le calendrier habituel des vaccinations. Il faut en effet continuer à les protéger, en particulier contre les maladies qui peuvent être graves.
Prenez-rendez-vous avec votre médecin ou renseignez-vous sur l’ouverture de votre consultation de PMI habituelle. Respectez les mesures barrières en y allant (notamment un seul parent accompagne l’enfant).
Après l’âge de deux ans, les vaccinations de la population peuvent être reportées jusqu’à la fin du confinement, sauf pour les personnes exposées à des maladies qui nécessitent une prévention autour d’un cas (rougeole, méningite, coqueluche, varicelle, etc.).
Recommandation de vaccination contre les infections papillomavirus humains chez les garçons
Dorénavant recommandée chez les garçons de 11 à 14 ans révolus avec un schéma 2 doses (M0-M6) avec un rattrapage possible chez les adolescents et les jeunes hommes de 15 à 19 ans révolus selon un schéma 3 doses (M0, M2, M6).
Recommandation applicable à partir du 1 janvier 2021, en raison de l’alerte de l’organisation mondiale de la santé relative aux fortes tensions d’approvisionnement mondiales qui pèsent sur le vaccin contre les HPV.
- Parce que la vaccination est un moyen de prévention essentiel de nombreuses maladies infectieuses. Pour être efficace, la plupart des vaccins exigent des rappels réguliers, même à l’âge adulte, il est donc indispensable de garder ses vaccins jour pour être protégé efficacement et durablement.
- Parce que les changements de comportement liés aux périodes de vie (adolescence, âge adulte, personne âgée…) génèrent des risques nouveaux.
Face à la réémergence en France de maladies dont les conséquences sur la santé peuvent être très graves, la ministre des Solidarités et de la Santé a décidé de rendre obligatoires 11 vaccins indispensables pour les jeunes enfants, à compter du 1er janvier 2018.
La sécurité des vaccins est assurée par un double contrôle du fabricant et de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Son bénéfice est double : elle permet de se protéger mais aussi de protéger les autres, notamment les personnes les plus fragiles de son entourage. À ce titre, l’atteinte d’un taux de couverture vaccinale élevé constitue un véritable enjeu de santé publique.
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