Les femmes enceintes et les nourrissons représentent des populations particulièrement sensibles et fragiles face à la pollution environnementale. En effet, les scientifiques et l’état actuel des recherches s’accordent à dire que la santé de l’enfant à naître se joue beaucoup durant les 1000 premiers jours de vie. *

Les polluants environnementaux (notamment les substances Cancérigènes Mutagènes Reprotoxiques et les perturbateurs endocriniens) peuvent agir directement sur le développement du fœtus et parfois générer des implications sur les générations futures. Plus concrètement, la future mère est exposée à des centaines de substances chimiques lors de sa grossesse (fumée de tabac, monoxyde de carbone, pesticides, éthers de glycols, bisphénols, phtalates, aldéhydes…).de d

* La période des 1000 premiers jours (de la conception aux 2 ans de l’enfant) est une fenêtre unique de sensibilité au cours de laquelle l’environnement sous toutes ses formes qu’il soit nutritionnel, écologique, socio-économique et les modes de vie impacte la santé future de l’individu.
Ces 1 000 premiers jours sont essentiels et constituent une période de sensibilité majeure, formidable fenêtre d’opportunité en termes de prévention : protéger la santé de l’adulte en protégeant celle de l’enfant en bas âge.

Les bons réflexes contre les perturbateurs endocriniens

Bien que ces fameux perturbateurs endocriniens aient l’air inévitables, il ne faut pas céder à la panique. Pour diminuer les expositions, il suffit d’apprendre quelques bons réflexes !

Tout d’abord, il faut avoir en tête les situations dans lesquelles les êtres humains peuvent être en contact avec les perturbateurs endocriniens :

-Par voie orale : via l’alimentation, l’eau.
-Par voie respiratoire : via la pollution de l’air intérieur et de l’air extérieur.
-Par voie cutanée : via les produits cosmétiques ou les vêtements

Synthèse des recommandations 

(conseils thématiques en bas de page)

CONSEILS THEMATIQUES

Cosmétiques et vêtements

Alimentation

Air intérieur