IMC de l’enfant en surpoids ou à risque d’obésité au cœur du Pôle Santé Flandre Lys

IMC de l’enfant en surpoids ou à risque d’obésité au cœur du Pôle Santé Flandre Lys

Le Pôle Santé Flandre Lys s’engage en faveur de la correction de l’évolution de l’IMC de l’enfant en surpoids ou à risque d’obésité

 

Depuis le mois de mars 2018, l’IMC de l’enfant en surpoids ou à risque d’obésité est au coeur des débats en Flandre Lys. Le territoire Flandre Lys mène depuis longtemps une action volontariste d’éducation nutritionnelle et de promotion de l’activité physique qui associe les familles et les acteurs locaux (élus locaux, enseignants, animateurs communaux et professionnels de santé), à une réponse transversale face à l’obésité infantile.

Suite à un appel à candidature organisé par la Direction de la Sécurité Sociale, la Direction Générale de la Santé et la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés, le Pôle Santé Flandre Lys a été retenu pour la mise en œuvre d’une expérimentation relative à la prévention du surpoids et de l’obésité chez les jeunes enfants de 3 à 8 ans.

L’objectif affirmé par cette expérimentation intitulée « Mission retrouve ton cap » est de proposer une prise en charge gratuite, précoce, pluridisciplinaire et personnalisé des enfants de 3 à 8 ans présentant un surpoids ou un risque d’obésité.

C’est ainsi que jusqu’au 31 décembre 2019, le médecin traitant pourra proposer à l’enfant et à son entourage d’intégrer le dispositif lorsque le risque d’obésité est décelé.

Pour apprécier ce risque, ce n’est pas tant la courbe de poids qui est observée, que la courbe de corpulence qui retrace l’IMC de l’enfant. (Indice de Masse Corporelle obtenu en divisant le poids par le carré de la taille):

Le critère le plus évident est lorsque l’enfant présente un surpoids (mais pas à un niveau qui relève de l’obésité).

Le second critère est l’augmentation rapide de la corpulence de l’enfant, même si elle est encore dans la zone normale de la courbe. Cela se traduit par le fait que la courbe de corpulence de l’enfant change de « couloir », vers le haut. En effet, si la tendance se poursuit, l’obésité va s’installer.

Le troisième critère est un rebond d’adiposité trop précoce. L’enfant en bas-âge est souvent un peu dodu vers l’âge de un an, puis, avec le début de la marche, sa corpulence diminue et l’enfant est souvent fin entre 5 et 8 ans. C’est dans cette tranche d’âge qu’il atteint son IMC minimum avant de le voir remonter. On appelle ce moment où l’IMC de l’enfant se met à remonter:  le rebond d’adiposité. Plus il a lieu tôt, plus le risque ultérieur d’obésité est important. C’est notamment le cas chez les enfants qui connaissent ce rebond dès l’âge de 3 ou 4 ans.

Un seul de ces critères suffit pour caractériser le risque ultérieur d’obésité et bénéficier de l’expérimentation.

Concrètement, comment ça marche?

Sur une ordonnance spécifique au dispositif, le médecin prescrit au minimum un bilan diététique. Mais il peut aussi prescrire un bilan psychologique, un bilan d’activités physiques, et jusqu’à 6 consultations pour l’année de diététique et/ou psychologique. En cas de renouvellement de la prescription sur l’année suivante, l’enfant et son entourage pourront se voir proposer jusqu’à 12 consultations de suivi de diététique et/ou psychologique.

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.