Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, je me vaccine!

Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, je me vaccine!

Depuis le 06 octobre dernier, la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière a commencé. Parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir, le vaccin reste le meilleur moyen de se protéger du virus contre la grippe qui touche chaque année, environ 2,5 millions de personnes en France.

Même si la grippe guérit spontanément dans la plupart des cas, elle peut s’avérer dangereuse et entraîner des complications graves, voire mortelles, pour les personnes à risque ou en raison d’une virulence particulière du virus.

Quelles sont les personnes les plus à risque?

Les personnes âgées de 65 ans et plus, les personnes atteintes de certaines maladies chroniques (diabète, insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale…), les femmes enceintes et les personnes en situation d’obésité
sévère sont notamment considérées comme des personnes fragiles et invitées à se faire vacciner chaque hiver.

En prenant en compte la mortalité indirecte, plusieurs milliers de décès seraient dus, chaque année, à une complication ou à une décompensation d’une autre maladie, aggravée par une grippe.

Aujourd’hui, la vaccination contre la grippe  demeure le moyen le plus efficace pour prévenir la maladie et protéger
les populations les plus vulnérables. Et même si elle ne permet pas toujours d’éviter la maladie, elle réduit le risque de complications graves ou de décès.
À cet égard, les traitements homéopathiques ne peuvent en aucun cas se substituer à la vaccination. Rappelons enfin que l’efficacité du vaccin grippal est variable selon l’âge de la personne (souvent moindre chez les personnes âgées),
mais aussi selon les souches : la composition du vaccin est adaptée chaque année aux souches virales qui ont circulé majoritairement l’hiver précédent et qui sont les plus susceptibles d’être présentes l’hiver suivant.

Les idées reçues sur la dangerosité des vaccins ont la dent dure…..

Pour l’opinion, la dangerosité perçue du vaccin constitue encore un frein important à la vaccination. Pourtant, les données disponibles montrent que le vaccin contre la grippe est bien toléré par l’organisme. Les réactions, lorsqu’elles sont observées, sont le plus souvent locales au point d’injection, légères et transitoires.Des effets indésirables bénins (fièvre, douleurs articulaires ou musculaires…) peuvent survenir chez 5% à 10% des sujets vaccinés seulement ; et ils disparaissent sans traitement.

Fabriqués à partir de virus inactivés, les vaccins disponibles en ville ne peuvent en aucun cas donner la grippe, comme le pense, à tort, la moitié de la population !

La grippe est susceptible d’entraîner des complications, notamment chez les personnes à risque, alors que les effets indésirables des vaccins sont connus, peu fréquents et, en général, bénins.

 

Parce que prévenir des décès évitables est un enjeu majeur de santé publique, relancer le réflexe de la vaccination constitue aujourd’hui une priorité. La mobilisation de tous pour y parvenir est plus que jamais nécessaire. C’est ainsi que plusieurs professionnels de votre maison de santé ont participé au tournage de vidéos de témoignages participatives réalisées par l’Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France. Ces vidéos participatives ont pour vocation de lever les freins à la vaccination des professionnels de la santé en partageant leurs expériences, parlant de leur choix de se vacciner et des bienfaits de la vaccination antigrippale.

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